Fantastique:
Terry Marcel

Reviewed by:
Rating:
3
On 28 septembre 2021
Last modified:28 septembre 2021

Summary:

Un petit film fantastique fauché mais sympathique, tourné en Afrique du Sud avec un trio d'acteurs américains qu'on voit alors sur tous les écrans

Un petit film fantastique fauché mais sympathique, tourné en Afrique du Sud avec un trio d’acteurs américains qu’on voit alors sur tous les écrans

Prisoners of the Lost Universe (1983)

(Les Aventuriers de l’univers perdu)

Réalisé par Terry Marcel

Ecrit par Terry Marcel et Harry Robertson

Avec Kay Lenz, Richard Hatch, John Saxon, Kenneth Hendel, Peter O’Farrell,…

Direction de la photographie : Derek V. Browne / Montage : Alan Jones / Musique : Harry Robertson

Produit par Harry Robertson

Aventures / Fantastique

90mn

UK

Carrie (Kay Lenz), animatrice d’une émission télé à Los Angeles, se rend chez le Dr Hartmann (Kenneth Hendel) pour l’interviewer. Le scientifique prétend qu’il a inventé une machine pour se téléporter dans une autre dimension. Suite à des mouvements sismiques, le Dr Hartmann perd l’équilibre touche le faisceau. Il disparait à la grande surprise de Carrie. Quand Dan (Richard Hatch), que la voiture de Carrie a percuté plus tôt, vient cherche de l’aide, il se retrouve également propulsé dans une autre dimension, puis c’est le tour de Carrie.

Il se trouve donc que la machine de Dr Hartmann fonctionne bien ! Carrie est propulsée dans une vaste étendue de nature qu’elle ne connait pas. Où est-elle exactement ? Où sont le Dr Hartmann et Dan ? Carrie va bientôt rencontrer des créatures bizarres et rencontrer le terrible maître de la région, Kleel (John Saxon)

« Prisoners of the Lost Universe » est un film d’aventures fantastiques bien dans le ton des productions fauchées des années 80, celles qui ont fait le bonheur des vidéos-clubs. L’histoire de téléportation est l’occasion d’un récit plutôt très inspiré fantasy. Le jeu est parfois approximatif, les situations ridicules, mais le tout forme un film familial d’aventures assez sympathique, notamment grâce aux personnages, principaux et secondaires, assez bien troussés bien que caricaturaux.

Tout est fait pour croire qu’il s’agit d’un film américain, à commencer par l’introduction qui est censée se dérouler à Los Angeles mais qui a été tournée… en Afrique du Sud (petit indice : les volants sont à droite et les voitures roulent à gauche). L’Afrique du Sud a aussi l’avantage d’offrir des paysages grandioses et exotiques. La production se contente de mettre une ou deux plantes bizarroïdes pour donner l’impression qu’il s’agit d’un autre monde.

Le trio d’acteurs principaux est quant à lui vraiment américain, et la production a choisi des acteurs de seconds rôles mais dont le visage est connu du public. A commencer par Kay Lenz, une californienne que vous avez forcément entre-aperçu dans de nombreuses productions cinéma et télévisées des années 70 et 80. Le beau gosse de service, Richard Hatch, est également californien qui a eu un parcours similaire et dont on se souvient surtout pour avoir joué dans « Battlestar Galactica » (1977-78). En face d’eux le méchant est incarné par l’inévitable et inimitable John Saxon (près de deux cent apparitions sur petit et grand écran).

Si « Prisoners of the Lost Universe » est donc tourné en Afrique du Sud avec des acteurs principaux américains, il s’agit pourtant bien d’un film britannique et l’oeuvre de deux hommes, Terry Marcel (co-scénariste et réalisateur) et Harry Robertson (co-scénariste, producteur et auteur de la musique). Le natif d’Oxford Terry Marcel a été assistant réalisateur des plus grands (Richard Fleischer, Ridley Scott ou encore Sam Peckinpah !) mais en tant que réalisateurs on retiendra surtout ces films d’aventures fantasy comme celui-ci ou « Hawk the Slayer » (1980). Sur ces deux films il a travaillé avec son collaborateur régulier Harry Robertson, plus connu en tant que compositeur sur des séries B, notamment quelques Hammer du début des années 70.