Review of: London Voodoo

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3
On 28 novembre 2021
Last modified:28 novembre 2021

Summary:

Une américaine fraichement débarquée à Londres se retrouve possédée par l'esprit d'une guerrière béninoise. Malgré quelques faiblesses, un thriller horrifique avec une belle ambiance

Une américaine fraichement débarquée à Londres se retrouve possédée par l’esprit d’une guerrière béninoise. Malgré quelques faiblesses, un thriller horrifique avec une belle ambiance

London Voodoo (2004)

Ecrit et réalisé par Robert Pratten

Avec Doug Cockle, Sara Stewart, Sven-Bertil Taube, Vonda Barnes, Michael Nyqvist, Jacqueline Boatswain, Trisha Mortimer,…

Direction de la photographie : Patrick Jackson / Production design : Rebecca Pilkington / Montage : Matt Jessee / Musique : Steven Severin

Produit par Robert Pratten pour Zen Films

Thriller / Horreur

UK

Lincoln (Doug Cockle) et Sarah (Sara Stewart) Mathers quittent New York pour s’installer à Londres avec leur fille. Mais dans la cave se trouve une tombe avec deux corps momifiés. Après les avoir découvert lors de travaux, Sarah commence à se comporter bizarrement. Mais Lincoln qui est sur un gros contrat et travaille jour et nuit, met du temps à se rendre compte des changements.

Malgré la communauté originaire des caraïbes très présente à Londres, peu de films d’horreur exploitent le potentiel horrifique du voodoo. Quand j’ai vu qu’un certain « London Voodoo » était sorti en 2004, autant vous dire que je me suis précipité dessus.

L’arrivée d’un couple d’Américains à Londres (interprétés par le californien Doug Cookle et l’écossaise Sara Stewart) est donc l’occasion de se plonger dans l’histoire. Comme on l’apprendra plus tard, Sarah est donc possédée par l’esprit d’une guerrière béninoise qui a commis le pêché de tomber amoureuse d’un soldat français et a été maudite par son roi. Bon, on nous dit pas comment l’esprit se retrouve à Londres mais le voodoo était à l’origine pratiqué en Afrique occidentale, et que les esclaves africains ont été amenés par la suite jusque dans les caraïbes en passant par Londres. Donc ça tient à peu près debout !

On aurait aimé que la communauté jamaïcaine soit plus représentée dans « London Voodoo » mais en fait le seul rôle notable de couleur est celui de Ruth (interprété par Jacqueline Boatswain). Robert Pratten, qui signe le scénario et la réalisation, place le couple Mathers au centre de l’intrigue avec leurs problématiques (Lincoln est un cadre moyen qui travaille trop et sa femme a sacrifié sa carrière pour son mari et sa fille). Il ajoute à ce duo, la babysitter Kelly (Vonda Barnes) qui essaie de draguer Lincoln (je pense que cette relation triangulaire était inutile mais bon).

« London Voodoo » est  un film où les problématiques sont traitées d’une manière très terre à terre, en fonction de la logique et des choix de Lincoln. Ce qui rend l’arrivée du surnaturel via Sarah d’autant plus perturbant. Robbert Pratten peut s’appuyer sur des acteurs expérimentés qui font bien leur travail, sans en faire des tonnes.

Le film a quelques lenteurs à cause de scènes inutiles (relatives au triangle amoureux précité), mais aussi quelques bonnes scènes (notamment les rituels magiques à la fin).

« London Voodoo » est disponible en DVD en qualité moyenne (éditions anglaise ou allemande). Une belle copie en blu-ray ne serait pas de refus. Ne serait-ce que par son sujet, rarement traité dans le cinéma britannique, ce film le vaut bien.