Une comédie musicale délicieusement désuète de 1956 avec John Mills dans le rôle d’un professeur passionné de musique.
It’s great to be young (1956)
(Le Collège endiablé)
Réalisé par Cyril Frankel
Ecrit par Ted Willis
Avec John Mills, Cecil Parker, John Salew,…
Produit par Victor Skutezky pour Marble Arch Productions
Comédie musicale
94 mn
UK
Mr. Dingle (John Mills) est professeur d’histoire mais se passionne bien plus pour son poste de responsable de l’orchestre de l’école. Quand le principal (Cecil Parker) menace d’interdire l’orchestre, Mr. Dingle et les élèves se rebellent.
« It’s great to be young » a été l’une des premières comédies musicales anglaises avec des adolescents et a été l’un des plus grands succès commerciaux des années 50 au Royaume-Uni.
Voici une comédie musicale sans aucune prétention, et totalement désuète, mais qui vous met de bonne humeur. La musique qui illustre le film est un mélange assez indigeste mais vivifiant de jazz, de classique et de musique populaire. Le procédé de couleur Eastmancolor donne au film un ton pastel qui convient parfaitement à son ambiance festive (à noter que contrairement aux légendes relatives au mauvais temps anglais, l’Angleterre est ici baignée de soleil pendant 90 mn).
Soit, le système éducatif est strict (les châtiments corporels ne sont pas cachés), mais finalement l’excentricité l’emportera.
C’est un plaisir de retrouver ici deux comédiens en pleine forme : le mythique John Mills (l’un des acteurs britanniques les plus populaires dont la carrière s’est étalée des années 30 au début des années 2000) dans le rôle du professeur un peu fêlé qui passionne ses élèves et Cecil Parker dans le rôle du principal finalement pas si méchant.
Les adolescents sont montrés comme d’adorables créatures, très lisses, s’éveillant doucement à l’amour et gentiment rebelles. Les jeunes acteurs cabotinent à fond (certains mériteraient bien une bonne baffe !), mais, avouons-le, ils sont bien guidés dans ce sens par John Mills lui-même !
Le film est réalisé de manière très compétente par Cyril Frankel, qui est surtout connu en tant que réalisateur télé, mais aussi pour un film Hammer qui traite de la pédophilie (Never take sweets from a stranger, 1960) bien meilleur que son autre film pour la Hammer « The Witches » (1966).
A noter qu’on aperçoit dans le film le scénariste-réalisateur et acteur occasionnel Bryan Forbes (The L-Shapped Room, the Wrong Box, Seance on a wet afternoon) en vendeur d’orgues!
DVD UK. Studio Optimum (2011), sans sous-titres.