Petite déclaration personnelle
(envoyée comme il se doit à toutes les sommités et instances du cinéma mondial)
Mon site sur le cinéma et la télé britanniques « Cinéma de Rien » (TM) a passé un cap important en cette fin octobre 2024. Il compte désormais plus de 1500 critiques et articles. J’ai quelques idées pour le faire évoluer mais j’avoue que je suis satisfait de ce parcours d’une dizaine d’années (après vérification, il s’avère que j’ai lancé le site durant l’été 2011). Bon, je ne fais pas dix posts par jours, mais je suis fier de participer, à mon très humble niveau, à mettre en lumière des films, des artistes et plus largement une industrie (oui parce que c’est ça aussi le cinéma) qui n’ont pas toujours la reconnaissance qu’elle mérite.
En tant que cinéphile, je ne suis jamais aussi heureux que quand j’écris sur un film méconnu, passé à la trape de l’histoire officielle du cinéma (une ambition commune, je pense et j’espère, à pas mal de représentants de ma génération d’amoureux du cinéma). Parce que pour moi, c’est la définition même de la cinéphilie. S’intéresser aux films, à ceux qui les font (à tous les niveaux et ils sont nombreux !).
Faire comme si vous étiez le premier à le voir. J’essaie toujours de regarder un film avec le moins d’informations possibles. Après le visionnage, je fais mes recherches et j’essaie de donner mon avis mais surtout, et quelque soit l’avis personnel que j’aie sur le film, de le contextualiser, de parler de ceux qui l’ont fait, de découvrir des liens avec d’autres oeuvres, d’autres artistes / « techniciens du cinéma » (le cinéma est une création artistique collective, n’écoutez pas les ayatollahs de l’auteurisme). Il y a toujours quelque chose à dire, sur n’importe quel film et plus largement sur n’importe quelle oeuvre !
(Applaudissements frénétiques)
Pour finir… (Note à soi-même : prendre son temps afin que s’estompent les applaudissements). Pour finir, disais-je, j’espère continuer ainsi à écrire sur le cinéma pendant encore quelques années, tant que j’y prendrai du plaisir. Car c’est bien le plus important. Le plaisir.
(Ovation triomphale)
Le fruit de la persévérance… Bravo Nicolas !