Review of: Gods of the Deep
Horreur:
Charlie Steeds

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2
On 27 février 2024
Last modified:27 février 2024

Summary:

Charlie Steeds continue son exploration du cinéma d'horreur en mélangeant cette fois-ci les influences venues de Lovecraft et de James Cameron !

Charlie Steeds continue son exploration du cinéma d’horreur en mélangeant cette fois-ci les influences venues de Lovecraft et de James Cameron !

Gods of the Deep (2023)

Ecrit et réalisé par Charlie Steeds

Avec Derek Nelson, Makenna Guyler, Kane Surry, Tim Cartwright,….

Direction de la photographie et montage : Charlie Steeds

Produit par Charlie Steeds pour Dark Temple Motion Pictures

Horreur

97mn

UK

Jim Peters (Derek Nelson), chercheur à l’université d’Arkham, est recruté par la Pickman Corps pour participer à une expédition scientifique au fond de l’océan où a été repérée un portail gigantesque qui de toute évidence n’est pas d’origine naturelle.

A la tête de son propre studio indépendant Dark Temple Motion Pictures, l’Anglais Charlie Seeds semble bien décidé à s’attaquer à tous les sous-genres horrifiques imaginables, malgré des budgets minuscules. Cette fois-ci on part sur une histoire de dieux anciens tapis au fond de l’océan. Vous penserez sûrement à « L’Appel de Cthulhu » de l’écrivain américain HP Lovecraft et vous aurez bien raison. Si Lovecraft n’est pas cité au générique, les noms font référence à son oeuvre : le héros travaille à l’université d’Arkham (université d’une ville imaginaire et ici relocalisée à Londres !), Le submersible conçu pour la mission s’appelle Providence 3 (le nom de la ville où Lovecraft a vécu) et la société qui monte la mission s’appelle Pickman comme son fondateur (« Pickman’s Model » est le titre d’une nouvelle de Lovecraft). Quant au dieu tentaculaire que les scientifiques croiseront, il est bien entendu tentaculaire tout comme Cthulhu lui-même.

Les références cinématographiques sont assez claires également : « Aliens » (1986) et « The Abyss » (1989) réalisées par James Cameron. Audacieux sachant que Cameron fait du cinéma couteux justement et que Seeds n’a pas d’argent, on perçoit le début d’un problème. Alors évidemment c’est bavard, les scènes d’action virent au quasi parodique et l’intérieur du submersible est peu convaincant (mais Seeds est assez malin pour jouer avec les lumières et cacher les gros défauts). Quant au monstre, on oublie les effets numériques et on part sur des effets mécaniques à l’ancienne (ouf !).

Globalement, Seeds sait faire un cinéma de genre fauché mais ambitieux et in fine tout à fait regardable. On aimerait que l’écriture soit mieux travaillée (ça reste un point faible malgré l’importance qu’il dit accorder au scénarios qu’il écrit souvent seuls comme ici). Sinon Seeds réalise son tour de force habituel en signant en plus de la réalisation et du scénario, la production, le montage et la photographie.