Review of: Dogged
Horreur:
Richard Rowntree

Reviewed by:
Rating:
2
On 31 juillet 2021
Last modified:31 juillet 2021

Summary:

Une copie fauchée de "The Wicker Man", difficile à regarder même pour les fans de folk horror

Une copie fauchée et pas crédible de « The Wicker Man », difficile à regarder même pour les fans de folk horror

Dogged (2017)

Réalisé par Richard Rowntree

Ecrit par Matthew Davies et Richard Rowntree

Avec Sam Saunders, Toby Wynn-Davies, Philip Ridout, Nadia Lamin, Aiysha Jebali,…

Direction de la photographie : Christopher Foulser / Production design : Mel Wignall / Montage : Christopher Foulser et Lee Wignall / Musique : James Griffiths

Produit par Richard Rowntree, Christopher Foulser et Lee Wignall

Drame / Horreur

116mn

UK

Sam (Sam Saunders), étudiant à l’université, rentre dans sa famille qui habite une île isolée en Angleterre, à l’occasion de l’enterrement d’une jeune fille qui est tombé d’une falaise dans un endroit réputé dangereux. Sam est circonspect car tous les habitants de l’île, même les enfants, savent qu’il ne faut pas aller là bas. Il retrouve son amour d’adolescent, Rachel (Aiysha Jebali), la fille du prêtre local (Toby Wynn-Davies). Mais les événements bizarres ne cessent de se produire et Sam lui-même se retrouve en danger.

« Dogged » est un film de folk horror qui s’inspire largement de l’ambiance inquiétante du chef d’oeuvre du genre « The Wicker Man » (1973). Ce n’est guère étonnant en soit, mais le film va jusqu’à copier le pitch d’origine (un étranger arrive sur une île isolée suit au décès d’une jeune fille et doit faire face à l’hostilité locale – bon l’étranger est censé avoir grandi sur l’île mais il semble être aussi perdu que le policier dans « The Wicker Man »). On retrouve même l’idée du festival et des inquiétants individus à tête d’animaux.

L’inspiration revendiquée car on voit même un DVD de « The Wicker Man » trainé dans la chambre de Sam. Le co-scénariste, réalisateur et co-producteur Richard Rowntree, alors âgé de 36 ans, est depuis 2010 un « greensman », c’est à dire chargé de l’aménagement végétal au sein du département artistique. A ce titre il travaille pour de grandes productions télévisées et cinéma (plus d’une centaine de crédits à son actif en dix ans). Depuis 2014, il a également signé de nombreux courts métrages. Et c’est l’un d’eux, « Dogged » (2015) qui est ici transformé en long métrage suite à une campagne kickstater réussie en 2016 qui lui permet de lever 15 mille livres grâce à 211 participants.

Le voici donc qui passe l’année suivante d’un court métrage de 4 minutes à un long de près de deux heures ! Un sacré saut au moins en termes de durée ! Mais c’est à peu près tout. Car le film de Rowntree est juste un film amateur et extrêmement maladroit. Mal écrit, mal filmé, mal joué,…

Contrairement à « The Wicker Man », ici on a affaire à un prêtre intégriste qui mène les hommes de son village à laver tous les péchés des impurs (quitte à aller jusqu’au meurtre et au sacrifice). Heureusement un groupe de hippies détestés par les villageois va aider Sam à ouvrir les yeux…. Je vous passe toutes les incohérences, mais bref en plus ça dure deux heures !

Malgré ce premier crime, Richard Rowntree a quand même continué à réaliser des films d’horreur. Il a signé le film d’horreur urbaine « Nefarious » (2019) – de réputation égale à « Dogged » – et est actuellement (en 2021) en train de finir la production de « Mask of the Devil ».

« Dogged » est disponible de l’autre côté de la manche en VOD et en DVD.