Review of: Highlands Death
Horreur:
Mark Stirton

Reviewed by:
Rating:
2
On 12 avril 2022
Last modified:12 avril 2022

Summary:

Un film d'horreur très amateur, quasiment sans dialogue, qui mise tout sur son ambiance. Oui, les Highlands forment un décor impressionnant, mais est-ce que ça suffit à faire un film ? Non.

Un film d’horreur très amateur, quasiment sans dialogue, qui mise tout sur son ambiance. Oui, les Highlands forment un décor impressionnant, mais est-ce que ça suffit à faire un film ? Non.

Dark Highlands (2018)

Ecrit et réalisé par Mark Stirton

Avec Junichi Kajioka, Steve Campbell, Mike Mitchell,…

Direction de la photographie et production design : Michael Grant Clark / Montage : Mark Stirton / Musique : Jon Brooks

Produit par Michael Grant Clark pour Hats on Sticks Pictures

Horreur

85mn

UK

Un artiste japonais (Junichi Kajioka) s’aventure seul dans les Highlands pour une immersion de deux semaines. Seul face à la nature avec ses toiles et sa peinture. Enfin, peut être pas si seul. Il a à peine eu le temps de poser sa toile qu’il reçoit une fléchette tranquillisante. A son réveil, ses affaires sont vandalisées. Et un homme masqué, vêtu en homme des bois, le traque, armé d’un fusil à lunette et  accompagné d’un drone et d’un chien (qu’on entend mais ne voit pas.

L’introduction nous met dans l’ambiance. Un campeur qui avait décidé d’en finir avec la vie à coup de médicaments, de drogue et de vodka se réveille et se transforme en tueur. Est-ce le même qu’on voit ensuite traqué notre artiste japonais ?

Celui qui est surnommé le Gatekeeper – le gardien (un intertitre nous donne son nom) va jouer au chat et à la souris avec sa victime. Tirant à ses pieds pour délimiter le terrain de jeu, s’assurant qu’il ne peut pas boire, l’expédiant chez Morphée pour organiser des mises en scène qu’il filme avec la caméra du Japonais pour qu’il puisse les voir ensuite… Bref il le maintient en vie pour une sorte de jeu. Non que notre « gardien » montre la même mansuétude pour les autres individus  qu’il croise. Apparemment ils ne font partie du jeu et il faut bien manger.

L’Ecossais Mark Stirton, basé à Aberdeen, a réalisé auparavant un film d’horreur/SF sans budget  en 2006 (« The Planet) et encore une comédie noire « One Day Removals » (2008). Le voici qui fait donc son retour en 2018 avec un film d’horreur quasiment sans dialogue, ni scénario, ni budget. Reste les paysages toujours très impressionnants des Highlands. Mais ça suffit pas à faire un film.