Review of: Centurion (2010)
Action historique:
Neil Marshall

Reviewed by:
Rating:
3
On 4 août 2011
Last modified:27 octobre 2017

Summary:

Comme dans tous les films de Neil Marshall, "Centurion" propose de l'action omniprésente et une bonne dose de violence excessive

Comme dans tous les films de Neil Marshall, dans « Centurion » l’action reste omniprésente et la dose de violence excessive est au rendez-vous

Centurion

Centurion (2010)

Réalisé et écrit par Neil Marshall

Avec Michael Fassbender, Dominic West, Olga Kurylenko,…

Produit par Pathé Pictures International avec UK Film Council, Warner Bros Pictures, Canal Plus, CinéCinéma, Celador Films

Action historique

UK

Durée 97 mn

Le film fait référence au sort de la Neuvième légion, cette armée de 3.000 hommes envoyée par Rome pour mater une tribu d’écossais particulièrement résistants, les Pictes.

« Aux confins glacés du nord de l’Angleterre, dans les highlands écossais, l’armée romaine se heurte à la tribu des Pictes, des barbares sanguinaires qui maîtrisent parfaitement le terrain. Afin d’éradiquer la menace, le gouverneur local fait appel à la légendaire 9ème légion du Général Titus Virilus, le bataillon d’élite de l’Empire. Mais, contre toute attente, la cohorte se fait massacrer au cours d’une terrible embuscade et le Général est fait prisonnier. Seul le Centurion Marcus Dias et quelques survivants échappent miraculeusement au carnage. Au lieu de battre en retraite, ces guerriers solitaires décident de tenter l’impossible : s’enfoncer en territoire ennemi pour délivrer Virilus. »

Le réalisateur Neil Marshall est un spécialiste des séries Z ultra violentes avec une pointe de gore, qui remplissent leur job avec sérieux, à l’image de son premier film « Dog soldiers » (2002) où six soldats sont lâchés dans les highlands pour un simple exercice et vont tomber sur des ennemis inattendus : des loups garous. Son troisième film « Doomsday » (2008) était un clone pas très inspiré de « Mad Max ». A ce jour son film le plus célèbre reste « The Descent » (2005).

Neil Marshall reste un bon artisan d’un cinéma Z décomplexé sans trop de moyens mais efficace. Pour ça, il met en scène ses propres scénarios, et même quand ceux-ci dépassent largement les limites, il donne l’impression de continuer à y croire.

« Centurion » pour sa part marque un changement d’orientation. Ici pas de fantastique. Nous sommes dans l’Histoire avec un grand H, avec pour principale référence les westerns plutôt que les péplums classiques.

Ceci dit, pas de révolution. Comme dans tous les films de Neil Marshall, l’action reste omniprésente et la dose de violence excessive est au rendez-vous avec ses gerbes de sang rajoutées en post production et ses membres qui volent de tous les côtés.

Comme dans ses précédents films, Neil Marshall n’excelle pas non plus dans la finesse psychologique, même si c’est un bon dialoguiste. Le sort de la neuvième légion qui a disparu sans laisser de trace était un bon sujet. Mais Neil Marshall n’a pas écrit un script à la hauteur (Kevin MacDonald fera un tout petit peu mieux sur le même sujet avec « The Eagle » sorti l’année suivante – même si la dernière scène de ce film est particulièrement navrante). L’action débridée comme la mise en valeur des décors naturels de Grande Bretagne restent les atouts principaux de « Centurion ».

L’interprétation est également de bon niveau. Notons la présence au casting de Michael Fassbender (Inglourious basterds, Hunger, 300, X-Men First class), David Morrissey (surtout connu comme grand acteur de la télévision anglaise) et le jeune acteur-réalisateur Noel Clarke (Kidulthood, Adulthood).

DVD Fr et Blu-ray. Studio Pathé (2011). Piste audio française et sous titres français.
Bonus : Making of, Scènes coupées