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On 23 septembre 2021
Last modified:24 septembre 2021

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Prenez une grosse dose d'humour potache, des meurtres assez inventifs, Vincent Price, mélangez et vous obtenez un sacré ofni (objet filmique non identifié)

Prenez une grosse dose d’humour potache, des meurtres assez inventifs, Vincent Price, mélangez et vous obtenez un sacré ofni (objet filmique non identifié)

Bloodbath at the House of Death (1984)

Réalisé par Ray Cameron

Ecrit par Ray Cameron et Barry Cryer

Avec Kenny Everett, Vincent Price, Pamela Stephenson, Gareth Hunt, Don Warrington,…

Direction de la photographie : Dusty Miller et Brian West / Montage : Brian Tagg / Direction artistique : John Sunderland / Musique : Mark London et Mike Moran

Produit par Ray Cameron pour Wildwood Productions

Comédie / Horreur

UK

Début des années 70. Dans un manoir de la campagne anglaise se tient en même temps un congrès pour hommes d’affaire et une camp d’été pour jeunes femmes. Evidemment, ça tourne à l’orgie. Ce qui a l’air de déplaire à des moines qui décident de massacrer tout ce petit monde, soit 18 personnes. Dix ans plus tard, le gouvernement envoie des scientifiques sur place pour tenter de comprendre ce qui s’est passé à l’époque.

On s’en doute, cette expédition scientifique de haute volée va mal tourner. Dès le premier arrêt dans un pub, alors qu’ils sont perdus, deux de nos scientifiques (oui ils voyagent par deux dans quatre voitures différentes) vont tomber sur des locaux inquisiteurs qui arborent tous un tatouage étrange. Et quand ils quittent enfin le pub après maintes discussions sur le nombre exact de morts, le Dr Lukas Mandeville tombe sur le cadavre de la tenancière pendue à une branche.

Mais est-elle vraiment morte ? Non car un homme sinistre (Vincent Price), serviteur de Lucifer, passe au chalumeau le visage du mannequin avec devant la dite tenancière qui ne comprend pas pourquoi il a l’air d’y prendre tant de plaisir. Bref, nos scientifiques sont mal barrés, car la police locale et en fait tout le village a l’air de faire partie de la secte et ils ont bien l’intention de ré-enfiler leurs robes de moines et de faire du ménage. En effet, il se trouve que le manoir en question doit rester vide afin d’accueillir Lucifer (ce qui ne devrait plus tarder).

Voilà, ce petit résumé vous permet j’espère de comprendre que vous avez à faire à un film au scénario de haute volée. C’est pas grave car après tout, c’est de la parodie, avec une certaine dose de sang, des films d’horreur de l’époque, slashers et films d’horreur sataniques.

Le co-scénariste, réalisateur et producteur de « Bloodbath at the House of Death » (Bain de sang dans la maison de la mort) est un canadien installé en Grande-Bretagne qui a fait ses classes à la télévision anglaise au début des années 70. Dix ans plus tard, il se met à travailler régulièrement avec le natif de Liverpool Kenny Everett, ancien DJ pour les radios pirates (il aurait joué un rôle important dans la diffusion à la radio de « Bohemian Rhapsody » de Queen), présentateur et acteur comique. Ensemble, ils vont travailler sur plusieurs projets durant la première partie des années 80 dont le direct to video « The New Kenny Everett Naughty Video » (1982).

Pour les deux hommes, il s’agit de leur seul travail pour le cinéma. Si vous êtes amateurs de parodies déjantées tablant sur un humour très potache, vous pouvez vous laisser séduire (en dépit de quelques longueurs) par cet OFNI et vous amuser des références à la culture des années 80.

« Bloodbath at the House of Death » n’est pas des plus faciles à trouver et n’est jamais sorti en France à ma connaissance. Par contre à l’automne 2021 il est disponible sur Netflix FR et ça c’est une sacrée surprise.