Un très joli duo d’actrices et beaucoup de vin blanc ne sauvent pas un film un peu vain et trop long
Animals (2019)
Réalisé par Sophie Hyde
Ecrit par Emma Jane Unsworth d’après son livre
Avec Holliday Grainger, Alia Shawkat, Fra Fee, Dermot Murphy,…
Direction de la photographie : Bryan Mason / Production design : Louise Mathews / Montage : Bryan Mason / Musique : Zoë Barry et Jed Palmer
Produit par Sarah Brocklehurst, Cormac Fox, Sophie Hyde et Rebecca Summerton
Comédie dramatique
109mn
UK / Irlande / Australie
Laura (Holliday Grainger) partage un appartement à Dublin avec sa meilleure amie Tyler (Alia Shawkat). Elle essaie (en vain) d’écrire un livre depuis 10 ans et fait la fête avec Tyler à coup de vin blanc et d’extasie. Mais alors que sa soeur est enceinte et qu’elle rencontre un jeune pianiste Jim (Fra Fee), elle se demande si elle ne devrait pas se poser. Ce qui agace au plus haut point Tyler qui devient jalouse, l’accuse de s’embourgeoiser et de céder au conformisme.
« Animals » est le portrait de deux jeunes femmes, soudées par une amitié apparemment à toute épreuve. Laura et Tyler forment une équipe, quasiment un couple. De petites amourettes ne les empêchent pas de se retrouver juste après autour d’un verre et de passer leurs soirées à faire la fête. Mais peuvent-elles continuer ainsi encore longtemps ? Les deux approchent la trentaine. Si Laura finit par se rendre compte du temps qui passe (illustré par sa soeur qui devient mère et son père qui est malade), ce n’est pas le cas de Tyler.
« Animals » est adapté par l’écrivaine anglaise Emma Jane Unsworth de son deuxième roman éponyme. Elle livre un portrait cru et intime de l’amitié de deux jeunes femmes, très bien incarnées à l’écran par les deux actrices principales, l’Anglaise Holliday Grainger et l’Américaine Alia Shawkat.
La réalisation de l’Australienne Sophie Hyde (remarquée en 2013 dès son premier film « 52 Thursdays ») est assurée mais le film souffre d’une évolution trop lente de ses personnages, de dialogues assez artificiels et parfois pompeux, ainsi que d’une longueur à la limite du supportable : près de deux heures… pour pas grand chose. On passe bien trop de temps à regarder les personnages boire du vin blanc (véritable personnage principal du film). La fin en queue de poisson (et qui nous sert un flashback de vignettes tirées de scènes qu’on vient de voir), est peu convaincante.