Francis Rousselet et Philippe Pilard, les deux grands spécialistes français du cinéma britannique

Francis Rousselet et Philippe Pilard, les deux grands spécialistes français du cinéma britannique

Ce matin j’ai donc réussi à me réveiller à temps pour être présent à la première projection de la journée : « Song for Marion« , diffusé en avant-première en présence du réalisateur Paul Andrew Williams. Bon j’avoue que malgré un casting d’enfer (Terence Stamp, Vanessa Redgrave, Christopher Eccleston et Gemma Atterton), je suis passé à coté du film. Il faut dire que ce dernier est une vraie bombe lacrymogène, un gâteau recouvert d’une tonne de crème chantilly (même pas artisanale). Bref, c’était quelque peu indigeste malgré la bonne volonté apparente du réalisateur.

J’ai laissé tomber « Shadow dancer » que je verrai donc une autre fois, pour aller déjeuner notamment avec Cécile Farkas (directrice de Doriane Films – voire lien plus bas), Francis Rousselet et Philippe Pilard. Quel plaisir que de discuter encore cinéma britannique avec ces trois passionnés. J’ai également profité du repas pour prendre une photo de ces deux grands Messieurs Pilard et Rousselet (voir plus haut). Rendez vous en fin d’article pour un extrait de leur bibliographie respective sur le cinéma britannique.

A 16h, j’ai revu un excellent film sur la jeunesse anglaise qui se situe dans le East End de Londres de la fin des années 60 et dont je vous ai déjà parlé ici « Bronco Bullfrog » (Barney Platt-Mills, 1970).

Enfin j’ai terminé mon périple cinématographique nîmois avec Andrew Kötting pour « This our still life (Louyre notre vie tranquille) » un collage de sons et d’images de sa maison refuge dans les Pyrénées et de sa fille Eden rythmée par des bouts de poèmes et des pensées hautement « dadaïstiques ».

C’est tout à fait honorable de la part des Écrans Britanniques de rendre hommage à un cinéaste expérimental comme Kötting. Et c’est toute la magie de ce dernier que de rendre approchable même ses exercices les plus abscons au plus grand nombre grâce à sa verve et sa simplicité.

Pour moi (sortez vos mouchoirs), la seizième édition du Festival Écrans Britanniques est terminée. Pour les autres (rentrez vos mouchoirs), rappelons que le festival n’en est à qu’à ses débuts et qu’il reste plein de bonnes choses à découvrir : la rétrospective John Schlesinger présentée par Philippe Pilard, les 20 films du cycle Londres au cinéma, le ciné concert autour d’Underground d’Anthony Asquith, plusieurs avant-premières (Week-end royal, Quartet ou encore London The Modern Babylon). Tout le programme se trouve sur le site d’Écrans Britanniques http://www.ecransbritanniques.org

Belle initiative à signaler, la Bibliothèque du Carré d’Art a publié sur Dipity une timeline très intéressante sur Londres au cinéma à l’occasion de ce 16e Festival :

Qu’il me soit permis ici (mais pourquoi je demande la permission après tout c’est mon site ?!) de remercier les organisateurs et les bénévoles du Festival pour leur accueil chaleureux. Ma visite aux Écrans Britanniques restera un très grand souvenir.

La collection Typiquement British de Doriane Films (tous les films sont des chefs d’œuvre alors foncez) :

http://www.dorianefilms.com/list.php?path=15

Livres de Francis Rousselet :

– « Les frères Boulting, duettistes du cinéma britannique des années 40-50 » (Éditions Écrans Britanniques, 2012)
– « Et le cinéma britannique entra en guerre… » (Cerf-corlet, 2009)
– « Ken Loach, un rebelle » (cerf-corlet, 2002)
– « Terence Davies, cinéaste de l’intime » (Aléas, 2005)

Livres de Philippe Pilard :

– « Histoires du cinéma britannique » (Nouveau Monde Editions, 2010)
– « Le nouveau cinéma britannique 1979-1988 » (Hatier, 1995)
– « Histoire du cinéma britannique » (Nathan, 1999)
– « Typiquement british : le cinéma britannique » (dir.) (Editions du centre Pompidou, 2000)