Le 16e Festival des Ecrans Britanniques

Ca y est, la 16e édition du Festival des Ecrans Britanniques est désormais lancée. Et que de rencontres ! C’était évidemment un plaisir énorme pour moi de rencontrer les responsables et bénévoles de cette association dynamique, présidée par Isabelle Cases, qui fait vivre un festival sur le cinéma britannique à Nîmes depuis plus de 15 ans. Un festival qui a reçu plusieurs de mes idoles : Jack Cardiff (le maitre incontesté du Technicolor et chef op’ des Chaussons Rouges et du Narcisse noir), John Boorman, Ken Loach, Peter Greenaway, Peter Mullan,… Un festival à la programmation à la fois pointue et populaire, qui mélange classiques, inédits et dernières nouveautés (dont nombre d’avant-premières).

C’était aussi pour moi un grand plaisir de rencontrer Francis Rousselet, fondateur du festival et l’un des grands spécialistes français du cinéma britannique avec Philippe Pilard et Bertrand Tavernier (qui est en plus d’etre un réalisateur très talentueux est également un cinéphile d’une culture incroyable), trois personnes qui m’ont fait découvrir de nouvelles oeuvres et m’ont montré qu’on pouvait très bien etre français et aimer le cinéma britannique (sans risque de se faire lapider sur la place publique). Difficile en tout cas d’etre français, de se dire fan de cinéma made in UK et de devoir avouer que vous n’avez jamais croisé ces trois grands messieurs. J’avais déjà pu serrer la main de Tavernier, à présent celle de Rousselet, ne manque plus que Pilard à mon petit palmarès personnel.

andrew-kottingEnfin, j’ai pu découvrir dès la séance d’inauguration ce vendredi soir un cinéaste britannique que je ne connaissais pas et qui est très attachant. Le film d’ouverture du festival était « Gallivant » d’Andrew Kötting, un petite merveille d’humanité.

Et le réalisateur, une boule d’énergie d’humour et de créativité à qui le festival rend hommage cette année, était présent. Une très belle découverte.

Bref, voilà une première soirée bien remplie. Vivement demain !