Review of: Brotherhood
Crime:
Noel Clarke

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Rating:
2
On 24 juin 2024
Last modified:3 juillet 2024

Summary:

Le dernier volet de la "hood trilogy" de Noel Clarke n'a malheureusement plus grand chose à voir avec ses deux ainés. Un revenge movie standard et mal fichu

Le dernier volet de la « hood trilogy » de Noel Clarke n’a malheureusement plus grand chose à voir avec ses deux ainés. Un revenge movie standard et mal fichu

Brotherhood (2016)

Ecrit et réalisé par Noel Clark

Avec Noel Clarke, Arnold Oceng, Red Madrell, Adjoa Andoh, Shanika Warren-Markland, Cornell John,…

Direction de la photographie : Aaron Reid / Production desing : Monica Black / Montage : Tommy Boulding / Musique : Tom Linden

Produit par Noel Clarke, George Isaac, Jason Maza, Maggie Monteith et Gina Powell

Crime / Drame

104mn

UK

Après « Kidulthood » (2006) et « Adulthood » (2008), Noel Clarke met un point final au destin de Sam, ex-brute de lycée qui a tué Trife, l’un de ses camarades, s’est retrouvé en prison et depuis se bat pour retrouver une vie normale. Sam pensait avoir définitivement tourné la page, mais dix ans plus tard,  la vengeance vient à nouveau frapper à sa porte par le biais de Curtis (Cornell John) l’oncle de Trife. Lié à un gang criminel mené par un énigmatique Mooks, Curtis décide de faire payer Sam une bonne fois pour toutes, quitte à s’attaquer à sa famille.

« Brotherhood » reprend donc le même thème qu' »Adulthood » avec ce mélange de rédemption impossible et de violence contrainte. On en viendrait à plaindre Sam, personnage si antipathique dans « Kidulthood » mais qui depuis n’a d’autre choix que d’emprunter le chemin de la violence pour sa survie et celle de ses proches.

Le problème c’est que Noel Clarke n’a absolument rien de nouveau à dire. Il abandonne même toute tentative de réalisme social ou même seulement de crédibilité pour livrer un « revenge movie »  mal fichu, aux dialogues idiots et aux péripéties improbables. Bref, il livre un polar de série Z écrit, produit et tourné à la va-vite, là où le spectateur était en droit d’attendre une conclusion au moins satisfaisante.

C’est d’autant plus regrettable que si on pouvait excuser quelques faiblesses d' »Adulthood » du fait qu’il a été conçu dans la précipitation après le succès inattendu de « Kidulthood », ce n’est pas le cas avec « Brotherhood » qui arrive dix ans plus tard. Peut-être était-ce tout simplement un signe de fatigue de la part d’un acteur / réalisateur / scénariste / producteur qui enchainait alors les projets à toute vitesse… avant une pause abrupte et forcée en 2021 (suite à des ennuis judiciaires).

DVD/Blu-ray UK.