Clive Donner

Clive Donner (1926-2010)

 

S’il a travaillé comme monteur dès les années 40 et s’il a commencé sa carrière de réalisateur au cinéma dès la fin des années 50, Clive Donner marquera surtout le septième art à partir de 1963. Il signe à cette date « The Caretaker », une adaptation particulièrement réussie d’une pièce d’Harold Pinter au casting impeccable.

Mais c’est avec la comédie que Clive Donner va se faire connaître : « Nothing but the best » (1964) et surtout le franco-américain « What’s new pussycat » (1965) sur un scénario de Woody Allen et avec un casting all stars (Peter Sellers, Peter O’Toole, Romy Schneider,…).

Malheureusement pour lui, son aventure américaine se conclura sur un échec public et critique  « Luv » (1967, avec Jack Lemmon, Peter Falk et Elaine May). Il retournera ensuite à la comédie britannique avec « Here We Go Round the Mulberry Bush » mais le succès sera modéré, en partie parce que le film est arrivé trop tard, alors que la vague du swinging London, sur laquelle il tentait de surfer, commençait à s’essouffler.

Son film historique « Alfred the great » (1969) avec David Hemmings ou sa comédie horrifique « Vampira » (1975) ne feront guère remonter sa côte. Il poursuivra sa carrière à la télévision britannique, ne revenant au cinéma qu’au début et à la toute fin des années 80 pour des films médiocres.

Certains de ses films sont introuvables et mériteraient probablement une réévaluation : notamment « Some People » (1962), un film sur une bande d’ados un peu paumés qui fondent un groupe de rock.

 

A voir

« Here We Go Round the Mulberry Bush »  (Cinéma, 1968)

« What’s new pussycat » (Cinéma, 1965)

« The Caretaker » (cinéma, 1963)